De
ce qui était
ton
commencement
nul n'en sera
plus avoué
mais que
peut-il
s'attendre
dans cette
fournaise
de la lumière
?
Ta
conscience
est pourtant
limitée
et nul ne
s'égare
en cette
immensité où
dans ses
brisures de carbone
le feu n'a pas
toute
la pure
ordonnance de l'eau.
Quel
était
ton
châtiment
d'être ainsi
couplée
entre feu et
eau ?
L'enfantement
dans
la
lumière
est la réponse
au don du
père.
Son
orgueil maintient
l'unité de ses
parties
et son amour
est dans l'ordre
de s'appeler
Pierre.
Aux
Anges
voilà ce qui
est mathématique
et l'image
nous invite
à s'y mettre
pour avoir
comme nourriture
le fait d'y être.
Les
rayons de
la lumière
c'est
l'alignement des points
mais ne
devrait-on dire
c'est
l'alignement du point ?
Ainsi
l'infiniment
contenu
se contient
infiniment
dans ce qui
devient l'immensité
du monde à
nous révélé
de son
orthogonalité puissante.
D'avoir
tant
attendu
est-ce de
toute éternité
l'avènement de
ta présence
mais n'était-elle écrite
cette présence
aux sources
d'une lumière.
—
Ah Licht -
mehr Licht —
Comme
une
lanterne
posée
impassible
sur la table -
le banc
ou accrochée
au lampadaire
ou à la
branche :
la
chambre
veille
l'espoir luit.
Ainsi
tu
commences
étincelle
par la couleur
rouge
rouge est ton
fruit
pourpre -
infrarouge
lenteur des
vibrations
les plus
lentes de ton spectre
rouge signifie
ton début
en signifiant
ton existence.
Cela
commence
par
ce fruit
(rouge) la
baie sucrée
le premier
lait
le sein tout
et tout saint
la pomme de la
première histoire
le signifiant
premier
sujet des
autres signifiants.
Tu
étais
concentrée de toi-même
et à chaque
apparition
tu recommences
ton histoire
dépliant ton éventail
pour que
chacun puisse y lire
son début et
sa fin
te lisant en
début et fin.
—
Ist das aber
nicht — ohne Ende —
Ainsi
tu
définis
l'Éternité
te donnant à
lire
en donnant ton
bien.
Et
dans tes
yeux
il y a le
couronnement du monde
où tu donnes
parce que tu
le sais
toutes les
lumières
que l'on ne
voit pas.
Tu
as souvent
connu la paix
au fond de
notre espoir
celle des
univers entiers
ouverts dans
une chambre
celle des
grottes marines
aux
profondeurs sans fin
où rugit la
vague
où l'on
entends la mer
au simple
coquillage.
Dans
les
liaisons
habiles
de tes désirs
multiples
tu noues les
chaînes dorées
aux seins qui
te parent
et les larmes
immenses
des cris de
tes nuits
inondent ton
regard
où pleut la
clarté des croisades.
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